Exposition de Michelle Durand sur des textes de Hombeline et de Gilles champeaux.
La rencontre entre ces textes écrit au fil de mes créations et le travail de Michelle Durand donne enfin corps à une sensibilité jusque là réservée au domaine du spectacle vivant. Du chant avec mes récitals à la danse avec les chorégraphie de Marie Hélène Desmaris en passant par le théâtre avec la mise en scène de notre livre « t’aimer est mon jardin » joué par la comédienne Isabelle Arnoux, je suis heureuse de voir mis en scène ces mots sur des toiles inspirées, accrochées dans divers lieux magnifiques pour cette exposition « Toiles écrites » où l’image et la matière incarne ma poésie.
Merci Michelle.
Hombeline le 10 juin 2010
Par sa poésie, Hombeline invite impérativement à rejoindre la vie et l’amour. Cette émotion primordiale qui nous réunis au vivant. Tout projet a une attirance naturelle vers la vie, l’amour, la matière !
La parole féminine est imprégnée dans le buvard de la vie par l’enfantement. La proposition est très matricienne ! Cette invitation à la naissance, au véritable voyage est le sens même de la poésie d’amour : se mettre en phase avec la vie,se mettre en phase avec cette émotion primordiale et ainsi échapper au projet du mental.
Tous les artistes ont besoin de cette matière primordiale car l’art et l’amour sont liés de manière indissociable.
L’amour est un jardin ! Il se tisse de trames et de chaînes, organise les vibrations, les met en phase, réunit en des rencontres, des projets de vie qui ne sont que nécessité de faire survivre en soi tout ce qui vibre. Le temps ne compte plus.
Amour et vie se prononcent en un cri, le même pour tous, venu des origines.
Et le cri se propage comme se propagent les ondes. Du centre atteint à la périphérie où se perdent les destins.
Puis, sur le trajet ondulant, quelqu’un indique le mouvement, détourne et matérialise, projette, aime autant qu’il peut, navigue en portant un regard aveugle sur les étoiles scintillantes.
Théâtre et littérature, chants et danses, graphies de plasticiens, mots masqués, arrêt sur image. L’amour est moteur, prétexte. Il instille du sens dans tous les désordres.
Dans mon jardin poussent des plantes de vie, exubérantes et si belles.
Roberto Garcia.